Publié en 2015 aux éditions Albin Michel
Afin d’échapper à un complot dont il est la cible, Yeruldelgger enquête sur la mort d’une prostituée et la disparition de son fils adoptif, tandis que ses équipiers cherchent à élucider deux morts très étranges. Leurs recherches les mènent aux confins de la Mongolie, de la Russie et de la Chine, ainsi qu’au Havre, où la découverte des cadavres de 6 jeunes garçons dans un container va donner à cette affaire une toute autre dimension. (résumé Babelio)
« Méfie-toi d’un homme désespéré, mais tremble devant un homme désabusé. »
J’ai découvert ce roman grâce à ma mère il y a quelques mois, et ce qu’elle m’en a dit m’a donné très envie de le découvrir, seulement j’avais oublié qu’il s’agissait d’un second tome. Je mentionne ceci car j’ai l’impression d’être passée à côté de cette lecture en grande partie à cause de cette lacune. Beaucoup de sagas de genre policier/thriller se lisent très bien dans le désordre, parce qu’il s’agit souvent des mêmes enquêteurs mais l’intrigue des tomes précédents n’a pas de fort impact sur la nouvelle histoire, ici j’ai été assez souvent perdue. À vrai dire, je ne serai probablement même pas capable d’en faire un résumé compréhensible.
J’ai été intriguée par ce roman car l’histoire se déroule en Mongolie, un pays qu’on évoque très peu par chez nous et qui se retrouve rarement dans les romans. Je ne connaissais absolument pas cette région et la première partie de l’histoire m’a beaucoup plu parce qu’elle se passe uniquement là-bas et qu’on découvre un pays à la fois magnifique et détruit par certains événements historiques. L’auteur installe une atmosphère très sombre dès le début du roman et nous amène dans un univers bien à lui.
Malheureusement, lorsque l’intrigue s’est étoffée et que les personnages sont partis en France, en Chine ou en Russie, j’ai un peu décroché et je me suis perdue entre toutes les histoires croisées d’enquêtes qui ramenaient au final au même point. Je n’ai pas ressenti de gros suspense et j’ai eu beaucoup de mal à terminer ce roman. Différentes anecdotes concernant l’histoire et les traditions de la Mongolie ont quand même réussi à me remettre dedans de temps en temps.
Je n’ai pas non plus réellement accroché aux personnages, et j’ai encore une fois envie d’accuser le fait que je n’ai pas lu le premier tome, ce qui m’a empêché de bien comprendre leur histoire. Ceci dit, je pense que je n’aurai pas vraiment apprécié le personnage de Yeruldelgger même en lisant le tome précédent, je trouve sa psychologie un poil trop banale : le flic déçu qui devient un pourri, c’est quand même assez commun.
Je ne dirai pas que ce roman est décevant, puisque je pense que c’est moi la fautive dans cette histoire, ce type de thriller mêlé à beaucoup d’action et à de la politique internationale ne m’attire généralement pas trop. J’ai pensé que ça marcherait mieux cette fois-ci compte tenu du fait que l’intrigue se déroulait en grande partie dans un pays que je ne connaissais pas, et ça n’a pas été un succès. C’est pour ça que je tiens à souligner une très grande subjectivité dans cette chronique, et je ne déconseille pas ce roman pour autant. Si vous appréciez habituellement ce genre d’histoire, alors Yeruldelgger – Les Temps Sauvages devrait vous plaire (mais commencez par le premier tome 😉 ).
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