Publié en 2010 aux éditions Penguin Books – Lu en VO
Carter Kane ne mène pas tout à fait la même vie que les ados de son âge, puisqu’il voyage à travers le monde avec son père, un égyptologue de renom. Lors d’un arrêt à Londres, au cours duquel il retrouve sa soeur, Sadie, qu’il voit très peu depuis la mort de leur mère, leur père les emmène au British Museum. Tout change suite à cette soirée, puisque les deux ados assistent à la destruction de la Pierre de Rosette, suivie de près par l’arrivée de plusieurs Dieux et la disparition de leur père. Commence alors un voyage pour découvrir les secrets de leur famille et sauver le monde du chaos.
Avant toute chose, si vous connaissez un petit peu Rick Riordan et donc, Percy Jackson, vous allez me dire « ah bah dis donc, il s’embête pas trop trop le Rick ! », et vous aurez raison. Parce qu’effectivement, on découvre à nouveau des jeunes assez normaux qui se retrouvent propulsés dans des histoires liées à des Dieux mythologiques, mais notre Rick arrive tout de même à insuffler une énergie différente à cette histoire là.
L’histoire est racontée à deux voix, celle de Carter, généralement sérieux, et celle de Sadie, beaucoup plus percutante et drôle, dans ce que l’auteur prétend être un témoignage audio. Cette narration rend les intrigues beaucoup plus intéressantes et les petites prises de bec entre frère et sœur donnent le sourire, d’autant plus qu’on assiste à leur rencontre véritable puisqu’ils ont vécu une grande partie de leur vie loin l’un de l’autre.
No, not paper. Papyrus. I remembered Dad explaining how the Egyptians made it from a river plant because they never invented paper. The stuff was so thick and rough it made me wonder if the poor Egyptians had had to use toilet papyrus. If so, no wonder why they walked sideways. (Sadie)
C’est un roman d’action, on s’arrête assez peu pour souffler, mais on apprend également des faits intéressants concernant la mythologie égyptienne. J’ai été assez nostalgique en le lisant car j’étais obsédée par l’Égypte ancienne lorsque j’étais « plus jeune » (oui je sais ça peut sembler ridicule de dire ça à 22 ans !).
La lecture en anglais est assez aisée, comme c’est le cas dans la plupart des romans jeunesse, je n’ai pas eu de mal à suivre l’intrigue. Le livre est tout de même assez long donc je le déconseille si vous débutez à peine dans la lecture en anglais, ça risquerai de vous fatiguer et de vous décourager plus qu’autre chose.
Je suis plutôt satisfaite de cette lecture, surtout en tenant compte du fait que j’ai acheté ce livre parmi le choix très restreint en occasions jeunesse en VO de ma librairie. Je pense que ce roman pourrait vraiment plaire aux jeunes ados attirés par la culture égyptienne, peut-être un peu moins aux plus vieux. Je lirai peut-être la suite des aventures de la famille Kane à l’occasion, si j’arrive à les dénicher en anglais.
Je ne lis ni en VO. ni trop de jeunesse donc je passe mon tour pour celui-là ! En tout cas, j’ai bien souri, elle est objective ta chronique comme toujours 😉
Merci, j’essaie de prendre un peu de recul dans mes chroniques, c’est aussi utile pour ça :p. C’est vrai que ce n’est pas toujours évident la VO, mais quand on la lit on se demande parfois comment ils se débrouillent pour tout bien traduire (par exemple dans ce livre il y a des jeux de mots par rapport à la déesse du ciel, Nut, qui veut aussi dire cinglé/timbré en anglais… mais rien de particulier en français !)