Salut !

Waw, ça fait longtemps que je ne suis pas venue ici, la poussière commence à se déposer un peu partout… Ce n’est pas faute de lire pourtant, enfin, je ne sais même pas si on peut dire que j’ai lu en octobre, j’ai plutôt dévoré des bouquins les uns à la suite des autres. On fait un petit tour de ce qui m’a plu le mois dernier même si je vous ai lâchement abandonnés ?

Ma fatigue n’est pas une raison pour zapper le morceau du mois bien sûr… je vais même tricher un peu avec la BO des Animaux Fantastiques que j’ai eu le plaisir de découvrir en avant-première la semaine dernière, je ne me lasse pas de l’écouter, c’est sur ce titre que j’ai versé une petite larmichette en début de séance.

Donc, comme je vous l’ai dit, en octobre j’ai lu, lu, lu et encore lu. Il y a eu pas mal de bonnes surprises, je regrette donc de n’avoir quasiment pas fait de chroniques pour les mettre en avant.

Tout d’abord, il y a eu Fangirl. J’avais envie de découvrir Rainbow Rowell tout en restant un peu frileuse, j’avais peur que ce soit du John Green, ce n’est pas le cas. C’est un roman vraiment chouette, drôle, délicat et le sujet de la fanfiction est très bien géré. Je compte bien lire Eleanor & Park un de ces jours et j’espère que ça me plaira tout autant.

Dans un tout autre genre, j’ai été complètement happée par Silo de Hugh Howey, un roman post-apocalyptique très immersif et prenant. On peut le considérer comme un pavé, il dépasse les 700 pages en poche mais je l’ai lu en… deux, trois jours ? Alors certes, l’intrigue ne réinvente pas le genre mais elle a le mérite d’être travaillée et bien rythmée, je pense lire le reste de la « trilogie » un peu particulière.

Troisième et dernière très très bonne lecture du mois, The Wonder d’Emma Donoghue. Je l’ai chroniquée celle-ci pour le coup !

Il y a aussi eu ces lectures qui m’ont plu sans provoquer plus de sentiments que ça, j’ai été agréablement surprise par Amelia de Kimberly Mc Creight (manquant sur la photo) car j’avais lu quelques chroniques assez peu élogieuses. C’est un bon thriller, peut-être pas le plus convaincant de l’année mais bon tout de même. J’ai été emportée par l’ambiance grise et froide créée par Sandrine Collette dans Il reste la poussière, un roman dans lequel il ne se passe pas tant de choses que ça pendant une majeure partie de l’intrigue, mais qui parvient à accrocher le lecteur grâce à une atmosphère qui pousse à la curiosité. J’ai découvert Joyce Carol Oates avec Sexy, ça m’a donné envie de découvrir le reste de son oeuvre mais j’ai eu un petit ratage avec La Fille tatouée.

Côté BD, car oui, j’en ai lu, je retiens surtout Billy Brouillard : Le don de trouble vue de Guillaume Bianco, à la fois très beau et très bien écrit. C’est macabre à souhait tout en gardant une certaine innocence, les petites histoires m’ont rappelé La triste fin du petit enfant huître de Tim Burton que j’avais beaucoup aimé.

Ce sont donc les lectures que je retiendrai du mois dernier, je pense malheureusement oublier les autres assez vite même s’il n’y a pas eu de catastrophe ou d’abandon. Je retrouve le souci que j’avais quand j’étais constamment à ce rythme de lecture : j’oublie davantage. Heureusement, ce rythme augmente aussi la probabilité de tomber sur des perles.

Je vous souhaite une bonne fin de mois de novembre.

(C’est rien mais je suis quand même fière d’avoir réussi à écrire un article là tout de suite maintenant. Voilà)